Les Règlements régissant l’Enseignement Supérieur en Egypte, en atelier à la BA

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Alexandrie— La BA a organisé le samedi 29 décembre 2007, un atelier intitulé « Standardisation de la Gouvernance des Universités », réunissant plusieurs personnalités académiques. L’atelier s’inscrit dans le cadre de la Conférence de la Gouvernance des Universités, tenue en Mars 2007 par le Forum du Dialogue avec la coopération de Ford Foundation.

Au cours de son discours d’ouverture, Dr Ismail Serageldin a soulevé plusieurs questions concernant la gouvernance des universités, dont le nombre croissant d’élèves, le rôle du secteur privé dans le cursus de l’enseignement, ainsi que les règlements régissant l’enseignement supérieur au XXIe siècle.

Il a ajouté que la reforme de la structure éducationnelle demande du temps et beaucoup d’efforts ainsi, exige-t-elle le développement de toutes les institutions éducatives afin de s’adapter aux changements constants. Il a également abordé l’autonomie des universités, la gratuité de l’enseignement et l’idée de fonder des unions d’étudiants.

A la fin de son discours, il a mentionne qu’en tant qu’un membre du Conseil consultatif, il présentera aux autorités le plan d‘actions et les recommandations résultant de l’atelier.

De son côté, Dr Fawzi Kechk, au nom de Dr Hassan Nadir, président de l’Université d’Alexandrie, a salue la bibliothèque d’Alexandrie et les efforts de son directeur pour le rôle culturel qu’ils jouent sur les niveaux régional et international.

Il a ajouté que le travail est en cours pour développer le secteur éducatif, toutefois les efforts fournis envisagent plusieurs obstacles liés à l'autonomie des universités. Le problème principal s’agit de peut garder l’unicité, l’autonomie et la créativité des universités devant en même temps s’adhérer aux objectifs locaux et nationaux.

Dr Kechk, au nom de Dr. Nadir, a affirmé qu’il est indispensable que le développement de l’enseignement privé qu’il suive les stratégies et les objectifs nationaux en ce qui concerne la législation des nouvelles structures.

Dr Saïd EL-Dakak a mentionné que les lois en vigueur stipulant l‘autonomie des universités, ne sont pas réellement appliquées car la centralisation de la gouvernance est répandue là où chaque université devrait adopter une propre stratégie et curriculum.

Dr EL-Dakak a ajouté que plusieurs règlements entravent l’autonomie des universités ; et a réclamé de reconsidérer la hiérarchie par laquelle les universités sont régies. Il a affirmé que la qualité de l'éducation, le service social et la recherche scientifique devraient être les seules préoccupations de l’enseignement supérieur. Ensuite, a suivie une session plénière sur la structure perturbée et les défis auxquels fait face l’enseignement supérieur, modérée par Dr Imène AL-Kafas, Moatez Khorchid et Dr Ahmed Sakr Achour. Trois sessions parallèles ont été également tenues discutant l’autonomie des universités, les règlements régissant l’enseignement et le financement des universités. A la fin de l’atelier, une mise en commun a été tenue où les intervenants ont présenté un plan d’actions et leurs recommandations.


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